Titre | Les mobilités et le programme de la sociologie | |
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Auteur | Alain Bourdin | |
Revue | Cahiers internationaux de sociologie | |
Numéro | vol. 118, Janvier-Juin 2005 Mobilité et modernité | |
Page | 5-21 | |
Résumé |
La tradition sociologique a habituellement considéré la mobilité, qu'elle soit sociale ou spatiale, comme le déplacement entre des positions établies, l'essentiel étant d'analyser le système formé par ces positions. On trouve cependant, dans la sociologie même, les moyens pour élargir cette perspective. Des travaux sur la mobilité sociale, on tire une interrogation sur l'accès aux ressources qui prend en compte diverses formes de mobilité. Simmel développe l'analyse du rôle de la proximité et de la distance dans la construction du social. Des travaux contemporains qui portent sur les déplacements ou sur la télématique s'inscrivent dans la même perspective. Tocqueville introduit la notion d'une mobilité individuelle, notamment spatiale, consommatoire, et qui n'a d'autre objectif qu'elle-même. Ces trois orientations permettent à la sociologie de contribuer à une théorie de la mobilité généralisée, qui croise l'interrogation sur la modernité. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CIS_118_0005 |