Titre | Quelques enjeux autour de la notion de "nationalité des firmes" | |
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Auteur | Claude Serfati | |
Revue | La revue internationale et stratégique | |
Numéro | no 62, été 2006 Le patriotisme économique à l'épreuve de la mondialisation | |
Rubrique / Thématique | Dossier : le patriotisme économique à l'épreuve de la mondialisation Vers un patriotisme économique à l'échelle européenne ? |
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Page | 79 | |
Résumé |
À mesure que l'activité des sociétés transnationales se mondialise, leur nationalité devient difficile à déterminer ; car les critères sont plus nombreux (origine, lieu de production, réglementation, nationalité des actionnaires...) et souvent inadaptés. Cette évolution réduit la marge d'action des États, qui invoquent la préservation de la sécurité nationale pour justifier leurs interventions en faveur d'entreprises nationales, et préconisent de renforcer le poids de l'actionnariat institutionnel national en leur sein. Pourtant, quelle que soit la nationalité des actionnaires, la logique actionnariale reste financière et non patriotique. La prégnance de la finance implique le développement de politiques d'attractivité et conduit à s'interroger sur l'interférence entre la globalisation financière et la localisation des entreprises. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Redefining the Notion of “Corporate Nationality”As transnational companies keep on intensifying their foreign activities, determining their nationality becomes more difficult. Most of the possible criteria (origin, production sites, applicable jurisdiction, shareholders' or managers' nationalities,...) eventually turn out to be inadequate or obsolete. This evolution limits the scope of governmental interventions. Some states put forward the preservation of national security to justify their actions in favour of national companies, and advocate a reinforcement of national shareholding within these firms. However, the shareholders' motivations remain purely monetary and will never be patriotic. The ascendancy of finance implies a necessary elaboration of attractiveness policies, and leads to examine the interferences between financial globalization and companies' localization. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIS_062_0079 |