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Titre Perspectives de l'économie française en 1984 et 1985
Auteur Département d économétrie de l'OFCE, H. Sterdyniak, M. -A. Boudier, M. Boutillier, B. Durand, A. Fonteneau
Mir@bel Revue Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques)
Titre à cette date : Observations et diagnostics économiques
Numéro No 8, 1984
Rubrique / Thématique
Prévisions quantitatives
Page 5-51
Résumé D'après la prévision établie à l'aide du modèle trimestriel de l'OFCE l'entreprise d'assainissement de l'économie française amorcée en juin 1982 aurait des succès notables en 1984 et 1985. Le freinage de la croissance du salaire nominal, la faible progression du prix des importations de la France permettrait le rétablissement de la situation financière des entreprises et une nette inflexion du rythme d'inflation qui serait limité, en glissement, à 6,4 % en 1984, puis à 5,5 % en 1985. Certes la quasi-stagnation des revenus des ménages pèserait sur leurs dépenses, mais une forte demande mondiale permettrait un essor des exportations, qui autoriserait, grâce à des profits élevés, un investissement soutenu. Tiré, en 1984 par les exportations, en 1985 par l'investissement des entreprises, le PIB progresserait de 1,4 % cette année, de 1,8 % l'année prochaine. Le solde extérieur se redresserait et la balance des opérations courantes serait équilibrée, au total, sur les deux ans à venir. Une politique budgétaire et sociale restrictive permettrait une réduction du taux de prélèvements obligatoires et une limitation du déficit des administrations à un peu plus de 3 % du PIB. Par contre l'emploi continuerait de décliner en 1984. Le niveau du chômage atteindrait 2,5 millions à la fin de 1984 ; 2,65 millions à la fin de 1985.
Résumé anglais The French economy reorganization undertaking triggered off in June 1982, should lead to a certain success in 1984 and 1985, according to this forecast established with the help of the quarterly OFCE model. The slackening of the nominal salary growth and the moderate rise of French import prices should allow companies to find financial relief and bring inflation right down to 6.4 % in 1984 and 5.5 % in 1985. Of course, the quasi-standstill of household income should enfeeble spending, but a strong worldwide demand would allow exports to soar. Investments could therefore be sustained, thanks to high profits. The GDP would progress by 1 .4 % this year and by 1 .8 % next year, being hauled through 1984 by exports and through 1985 by company investments. The trade balance would straighten out and the current foreign balance would reach an equilibrium, over the next two years. A restrictive budgetary and social policy could reduce the rate of compulsory deductions and could limitate government deficits to a little more than 3 % of the GDP. On the other hand, employment would continue to decline in 1984. The unemployment level would reach 2.5 millions at the end of 1984 and 2.65 millions at the end of 1985.
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ofce_0751-6614_1984_num_8_1_989