Titre | When the cat is away the mice will play : why elections to the European parliament are about Europe after all | |
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Auteur | Weber Till | |
Revue | Politique européenne | |
Numéro | no 28, septembre 2009 Les élections européennes et le Parlement européen | |
Page | 53-71 | |
Résumé |
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Pourquoi l'enjeu européen participe bien malgré tout aux élections européennes. Les élections européennes n'ont d'européennes que le nom. Leur agenda demeure en effet focalisé sur des préoccupations de politique nationale plutôt que sur l'avenir du processus d'intégration. C'est en tout cas ce qui peut être conclu de trente années de recherche sur les élections de « second-ordre ». Ces dernières années cependant, le paradigme de l'élection de second-ordre a été remis en cause. Pour certains auteurs, le comportement électoral lors des européennes refléterait un mélange de préoccupations d'ordre national et européen. Cet article entend montrer que de telles solutions de compromis ne répondent pas à l'argument central des élections de second ordre. Même si l'enjeu européen peut jouer un rôle vis-à-vis du comportement électoral, le degré avec lequel il le fait dépend de la dynamique de la compétition partisane nationale. Cet article démontre en effet qu'à mesure que les élections législatives nationales approchent, le votes des électeurs lors des européennes est de moins en moins influencé par leurs préférences vis-à-vis de l'intégration européenne. Au final, l'article rappelle que les gouvernements nationaux – qui restent les acteurs décisifs du processus d'intégration à travers leur rôle au sein des Conseils des ministres – ne sont pas élus sur des problématiques européennes, alors que les parlementaires européens, qui jouent un rôle moindre quant au design institutionnel de l'Europe, peuvent parfois l'être. Des éléments explicatifs de cet apparent paradoxe sont développés dans l'article. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Elections to the European Parliament (EP) are only nominally about Europe. Domestic concerns, and not the future of the integration process, dominate the public agenda even in these EU-wide contests. This is at least the conclusion one could draw from 30 years of research on ‘second-order elections'. In recent years, however, scholars have begun to contest the second-order paradigm ; voting behavior in EP elections seems to reflect a mixture of domestic and ‘European' concerns. Here I try to show that such a compromise solution misses the very point behind the second-order argument. Even if ‘Europe' often matters for voting behavior, the degree of this influence depends on the dynamics of domestic party competition. I provide evidence that approaching elections to national parliaments remove preferences on integration from the vote function. National governments as the decisive actors in the European Council are still elected in European vacuo. By contrast, attention to the integration process appears to be highest in midterm elections to the EP that is not entitled to intervene in matters of institutional design. Reasons for this apparent paradox are discussed. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POEU_028_0053 |