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Titre Une précipitation à retardement. Quelques perplexités sur le consensus historien
Auteur Olivier Mongin
Mir@bel Revue Esprit
Numéro No 2, février 2006 Doutes européens, incertitudes françaises
Rubrique / Thématique
Doutes européens, incertitudes françaises
 III. Le roman national face aux guerres mémorielles
Page 148
Mots-clés (géographie)Algérie Arménie France
Mots-clés (matière)colonisation esclavage génocide histoire juif loi mémoire programme d'enseignement révisionnisme
Résumé Les pétitions de la fin de l'année 2005 s'opposant au sujet de l'abrogation des quatre lois mémorielles (loi Gayssot de 1990 réprimant le négationnisme ; loi sur le génocide arménien de 2001 ; loi Taubira de 2001 qui qualifie l'esclavage et la traite négrière de crimes contre l'humanité ; loi de février 2005 en faveur des harkis) ont soulevé des polémiques utiles. Mais la demande d'abrogation recouvre un certain nombre de difficultés à prendre en compte. On en évoque ici cinq : la marginalisation du Parlement dans un régime où seul le président a le droit de faire des déclarations symboliques ; la différence de nature juridique de ces quatre lois ; la singularité de la Shoah indissociable de la loi Gayssot ; la confusion entre l'espace public de discussion et l'espace académique des historiens ; le divorce institué entre la mémoire et l'histoire qui ne favorise guère l'appréhension sereine d'un roman national confronté à ses « lieux de mémoire ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESPRI_0602_0148 (accès réservé)