Titre | Raisons et déraisons. Des revendications animalitaires. Essai de lecture anthropologique et politique | |
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Auteur | Digard Jean-Pierre | |
Revue | Pouvoirs | |
Numéro | no 131, 2009/4 Les animaux | |
Page | 97-111 | |
Mots-clés (matière) | animal droit animalier élevage histoire militantisme opinion publique philosophie soins terrorisme vie familiale | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
Trois types de rapports aux animaux caractérisent aujourd'hui la société occidentale : 1. des relations effectives d'élevage et d'utilisation d'« animaux de rente », qui sont le fait de professionnels (agriculteurs, éleveurs, etc.) devenus minoritaires dans la société française ; 2. des relations effectives, à dominante affective, avec des « animaux de compagnie », fait d'amateurs, majoritaires ; 3. des relations fictives, imaginées et conçues comme un idéal à atteindre par des militants « animalitaires » ultraminoritaires mais hyperactifs, qui se présentent indûment comme les porte-parole d'une majorité silencieuse, réussissant ainsi à abuser certains établissements publics, médias et décideurs. En réalité, il n'existe aucune raison objective de céder aux pressions animalitaires, qui reposent sur une imposture intellectuelle consistant pour l'essentiel à donner des apparences scientifiques à des choix purement éthiques. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Three types of relationship with animals characterize contemporary Western society. 1. Effective relationships of breeding and using “productive animals” pertaining to professionals (farmers, stock breeders, etc.) that have become a minority in French society. 2. Effective relationships with an affective dimension with pets, pertaining to amateurs, who are a majority ; 3. Fictional relationships, imagined and seen as an ideal to be reached by animal rights activists who, though forming a very small minority, are hyper-active and unduly claim to speak for a silent majority. They have succeeded in abusing some public institutions, the media and decision-makers. In reality, there is no objective reason to give in to the animal rights activists' pressures which are based on an intellectual fraud consisting mainly in giving a scientific veneer to purely ethical choices. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POUV_131_0097 |