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Titre Des conséquences juridiques et morales de l'inexistence de l'animal
Auteur Wolff Francis
Mir@bel Revue Pouvoirs
Numéro no 131, 2009/4 Les animaux
Page 135-147
Mots-clés (matière)animal droit animalier idéologie philosophie relations sociales société - questions sociales système de valeurs
Mots-clés (géographie)France
Résumé Le droit français actuel ne reconnaît aucun statut juridique à l'animal mais distingue différents régimes en fonction du type de relation qui lie les animaux aux hommes. Certains mouvements de « défense des animaux », sous l'influence de doctrines philosophiques anglo-saxonnes, tentent de faire reconnaître des « droits de l'animal » ou d'introduire dans notre code civil une nouvelle personnalité juridique, celle de l'animal « être sensible ». Nous nous efforçons de montrer l'incohérence conceptuelle et les risques, pour une éthique humaniste, de ces innovations. Au lieu d'un statut moral unique conféré à l'« animal », qui n'est qu'une fiction idéologique, il convient de distinguer les devoirs que nous avons vis-à-vis des animaux de compagnie, ceux que nous avons vis-à-vis des animaux domestiques et ceux que nous avons vis-à-vis des animaux sauvages. Nous dégageons les fondements philosophiques de ces obligations morales différenciées.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Current French law does not grant animals any legal status, but establishes a distinction between different regimes according to the type of relations between animals and men. Under the influence of Anglo-Saxon philosophical doctrines, certain movements for the defence of animals are attempting to push for the recognition of “animal rights” and to introduce a new legal status for the animal as a “sensible being” in our Civil Law. We attempt here to show the conceptual inconsistency of such an innovation and the risks it represents for a humanist ethic. Instead of granting animals a unique moral status, which is simply an ideological fiction, it is important to distinguish between the duties we have toward pets, domestic animals and wild animals. In conclusion, we present the philosophical foundations of these differentiated moral obligations.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POUV_131_0135