Titre | La gouvernance actionnariale et financière. Une méprise théorique | |
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Auteur | Gomez Pierre-Yves | |
Revue | Revue française de gestion | |
Numéro | no 198-199, novembre-décembre 2009 Concilier finance et management | |
Rubrique / Thématique | Gouvernance |
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Page | 369-391 | |
Résumé |
Cet article montre que la théorie néolibérale de la finance et de la gouvernance ne pouvait pas s'appliquer au contexte économique des dernières décennies. La crise actuelle n'est pas due à un excès de néolibéralisme financier mais au fait que le cadre théorique néolibéral était inapplicable à la situation spécifique des années 1980-2008. Après avoir rappelé le fondement néolibéral de la théorie de la gouvernance actionnariale, l'auteur montre le décalage entre les hypothèses sur lesquelles repose le modèle néolibéral et la situation économique à laquelle il se réfère. L'auteur explique comment la théorie actionnariale et financière a servi de paravent idéologique à la recomposition du pouvoir dans les entreprises, dont certains dirigeants et investisseurs ont été les principaux bénéficiaires. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In this paper, we argue that the current financial crisis was not the result of bad behaviors of practitioners or politicians regarding the neoliberal rules of governance. The author shows that, from the outset, the shareholder value oriented theory of governance was not compatible with the economic and financial context of the last two decades since his theory of governance requires restrictive hypotheses that were not met. The author analyses the discrepancy between the assumptions of the theory and the real world characterizing by mass shareholding. As a consequence, we suggest that the shareholders oriented theory has been used as an ideological screen for concealing dramatic changes in corporate control. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFG_198_0369 |