Titre | Le risque professionnel | |
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Auteur | Omnès Catherine | |
Revue | Revue française des Affaires sociales | |
Numéro | no 4, 2006 Quand le social passe en revue | |
Rubrique / Thématique | Connaître et donner à connaître les problèmes sanitaires et sociaux |
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Page | 173-187 | |
Résumé |
La mise en perspective historique de la Revue française des Affaires sociales donne à voir la faible place accordée à la thématique du risque professionnel (3,71 % des occurrences) et le mode de traitement du risque souvent décalé, en retrait ou en porte-à-faux par rapport aux évolutions des politiques publiques et de la société civile. Le risque professionnel est traité selon un rythme à trois temps qui suit plus qu'il n'anticipe les grandes inflexions des politiques publiques, des pratiques et des cultures du risque professionnel et des attentes sociales. La revue a une vision médicale, environnementale et compartimentée du risque professionnel qui néglige les aspects organisationnels du risque et qui reflète sans doute l'écartèlement de la question du risque entre les deux pôles du ministère, le pôle travail et le pôle santé, chacun étant doté d'une revue spécialisée. Enfin, le primat donné à la fonction d'information et les retards de la pratique de l'évaluation en France limitent le rôle anticipateur, mobilisateur, que la revue aurait pu tenir en faveur d'une dynamique de la prévention. La revue n'a ni les leviers efficaces, ni, semble-t-il, la volonté de convertir une société rétive à la logique préventive. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Putting the Revue française des Affaires sociales into a historical context shows the small space given to the theme of occupational hazards (3.71% in total) and the method of handling the hazards is often out of phase, removed or off-centre in relation to public policies and civil society. Occupational hazards are dealt with in a three-time rhythm that follows more than it leads the great public policy inflexions, practices and culture of occupational hazards and social expectations. The revue has a vision of occupational hazards that is medical, environmental and compartmentalised, which neglects the organisational aspects of the hazards and, doubtlessly, reflects the struggle concerning the question of occupational hazards between the two ministerial domains, the labour domain and the health domain, each of which have a specialised review. Finally, the importance given to the purpose of information and the delays in making evaluations in France limits the anticipating and mobilising role that the revue could have held in favour of a preventative dynamic. The revue has neither the efficient levers nor, it seems, the desire to convert a recalcitrant society into one embracing preventative logic. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFAS_064_0173 |