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Titre Les danses woDaaBe entre spectacles touristiques et scènes internationales : les coulisses d'une migration chorégraphique
Auteur Mahalia Lassibille
Mir@bel Revue Autrepart
Numéro no 40, 2006 Tourisme culturel, réseaux et recompositions sociales
Rubrique / Thématique
Tourisme culturel, réseaux et recompositions sociales
Page 113
Résumé Des WoDaaBe, ce sont principalement leurs danses qui sont connues et diffusées dans nos sociétés. Ainsi, les touristes venus au Niger demandent à voir ces manifestations qui les fascinent tout comme les WoDaaBe le leur proposent. Leurs danses s'inscrivent dès lors dans différents cadres de négociations, en brousse mais aussi en ville, lors de festivals à l'étranger. Or, loin de constituer des occasions de danse juxtaposées, elles se développent en interactions et passent par des réseaux transnationaux mettant en relation différents acteurs : des touristes conquis qui démarchent des festivals au nom des WoDaaBe, des festivals qui fonctionnent en réseaux et des WoDaaBe désormais organisés en de multiples associations et ONG. Et l'enjeu, loin de se limiter à une simple représentation dansée, se révèle être tant économique que social et politique. Cet article se propose, par une étude contextualisée mais multisituée, de considérer les réseaux mobilisés pour aboutir à la réalisation de ces danses sur nos scènes et les enjeux politiques et identitaires locaux qu'elles engagent.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Wodaabe dances between tourist shows and the international stage : in the wings of a choreographic migration The feature of Wodaabe life best known and spread in our societies is their traditional dancing. Tourists coming into Niger hence ask to see this kind of show that fascinates them in just the form the Wodaabe lay on for them. Their dances are now an element in different negotiation frameworks, not only in the bush but also in towns and cities during festivals abroad. Far from being unconnected opportunities for dance, they develop into interactions and involve transnational networks that bring the different parties present into contact : the tourists, won over, who canvass and support the Wodaabe from festival to festival, festivals that operate in networks and the Wodaabe themselves, now organized into an array of associations and NGOs. Furthermore the phenomenon, far from being limited to a simple representation in dance form, proves to be as much an economic issue as a social and political one.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AUTR_040_0113