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Titre Le bon vouloir des restes humains à être exhibés
Auteur Esquerre Arnaud
Mir@bel Revue Politix
Numéro vol. 23, no 90, 2010 Frontières d'humanité
Rubrique / Thématique
Dossier : Frontières d'humanité
Page 71-89
Résumé Le cas d'une exposition de restes humains, Our Body, qui a eu lieu en France de 2008 à 2009 est étudié à travers la controverse que cette exposition a suscitée. Puis celle-ci est comparée aux restes humains exposés dans des musées publics français. Enfin, sont examinés les arguments déployés par les juges qui ont interdit cette exposition. L'étude de ce cas montre comment est constituée une catégorie exceptionnelle d'objets, les restes humains, qui ne doivent pas être conservés dans le privé, sauf dérogation. Lorsqu'ils sont dans un espace public, les restes humains ne peuvent cependant pas être exhibés sans un consentement préalable du vivant de la personne. Mais les institutions que l'État légitime peuvent exposer des restes humains, qu'un consentement ait été donné ou non, et les transformer en pièces de musée.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais In 2008-2009, an exhibition of corpses named Our Body took place in France. This article first analyses the controversy about this exhibition. Then, the article compares Our Body with the case of corpses exhibited in French public museums. At last, the article examines the arguments of the judges who forbade the exhibition. This case study proves that the corpses are an unusual category of objects which cannot be kept in private space except if they are allowed to. Even if corpses are in public spaces, they cannot be exhibited in a public space unless a pre-mortem written consent of the person. However, public institutions can exhibit corpses, without this consent, and transform these corpses into museum pieces.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POX_090_0071