Titre | Brésil, bilan économique, succès et limites | |
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Auteur | Pierre Salama | |
Revue | Problèmes d'Amérique Latine | |
Numéro | No 78, automne 2010 Le Brésil au sortir des années Lula | |
Rubrique / Thématique | Le Brésil au sortir des années Lula |
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Page | 47 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (géographie) | Brésil | |
Mots-clés (matière) | crise fiscalité gouvernement inflation investissement monnaie politique économique taux d'intérêt | |
Mots-clés (anthropo) | Lula Da Silva (Luiz Inácio) | |
Résumé |
Apparemment deux philosophies économiques opposées caractérisent la politique économique suivie par les gouvernements successifs sous la présidence de Lula. L'une, monétariste, vise à freiner la hausse des prix : taux d'intérêt réels très élevés, excédents primaires conséquents du budget, appréciation de la monnaie nationale. Elle explique à la fois les difficultés à faire croître le taux d'investissement, à augmenter la valeur ajoutée des biens produits et à favoriser l'essor de la production de biens à contenu technologique élevé. L'autre, keynésienne, cherche à diminuer les inégalités, à augmenter le salaire réel minimum et à assurer une couverture sociale plus large. Elle explique le taux de croissance élevé et la dynamique retrouvée du marché intérieur. Avec la crise internationale, la seconde philosophie imprègne davantage la politique économique que par le passé et offre une opportunité d'entrer dans une ère nouvelle si toutefois l'obstacle de la fiscalité régressive est levé et si est menée à l'avenir une politique industrielle plus active diminuant les risques de primarisation qui menacent le Brésil. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
It appears that successive governments under Lula's presidency followed two opposite economic philosophies. The first one, the monetarist philosophy, aims to curb increases in prices: very high real interest rates, important primary budget surpluses, appreciation of the national currency. This explains the difficulties in raising investment rates, in raising the added value of products and in promoting the development of production of high technology content products. The second one, Keynesian, aims to reduce inequalities, to raise minimum real wages, and to ensure wider social security cover. It explains high growth rates, and domestic market renewed dynamics. Because of the international crisis, this second philosophy influences economic policies more heavily that in the past, and offers an opportunity to enter a new era, providing however that the obstacle of a regressive tax system is removed and providing the implementation for the future of a new, more active, industrial policy lowering the risks of primarisation currently threatening Brazil. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_078_0047 (accès réservé) |