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Titre La ville soviétique contemporaine
Auteur Henry W. Morton
Mir@bel Revue Revue d'études comparatives Est-Ouest
Numéro Vol. 15, 2, 1984
Rubrique / Thématique
Articles
Page 5-28
Résumé La plupart des citoyens soviétiques ont envie de vivre en ville ; et de préférence dans une grande ville, Moscou et les capitales des républiques constituant le choix idéal. Mais l'autorisation de s'installer dans les grands centres urbains est limitée. Les trois principaux problèmes de la ville soviétique sont : l'immobilisme de la main-d'œuvre ; la pénurie de logements qui empêche les usines, les administrations et les magasins d'« importer » le personnel nécessaire faute de pouvoir lui fournir un logement ; et une forte pénurie de beurre et de viande qui a forcé les autorités soviétiques à introduire diverses formes de rationnement des denrée alimentaires dans les villes. La planification urbaine globale est davantage un mythe qu'une réalité parce que les entreprises, dépendant des ministères industriels, sont encore l'un des principaux pourvoyeurs de ressources pour les services urbains. Par conséquent, les chefs-d'entreprise, et non les autorités municipales, déterminent souvent la localisation des bâtiments industriels et administrent encore, la plupart du temps, les services urbains dont les entreprises ont la propriété et le contrôle.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The Contemporary Soviet City For most Soviet citizens cities are the most desirable places to live ; and the larger the city, the better ideally Moscow or the capitals of republics. But permission to move into large urban centers is restricted. The three major problems facing Soviet cities are an immobile labor force ; a still serious housing shortage which prevents factories, offices and stores from importing needed workers because there is no place for them to live ; and a critical meat and butter shortage which has forced Soviet authorities to introduce various forms of food rationing in cities. Comprehensive urban planning remains more myth than reality because factories belonging to industrial ministries are still a major funding source for urban services. Consequently managers of factories, and not local government officials often determine the siting of industrial construction and they frequently still administer those city services that they own and control.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/receo_0338-0599_1984_num_15_2_2490