Titre | Mauvaise gouvernance et ONG : l'exception nigériane | |
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Auteur | Marc-Antoine Pérouse de Montclos | |
Revue | Autrepart | |
Numéro | no 35, 2005 Les ONG à l'heure de la "bonne gouvernance" | |
Rubrique / Thématique | Les ONG à l'heure de la "bonne gouvernance" |
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Page | 127 | |
Résumé |
Véritable cas d'école de la mauvaise gouvernance, le Nigeria est régulièrement classé parmi les États les plus corrompus et les plus violents du monde. Autre caractéristique exceptionnelle en Afrique, il compte très peu d'ONG du Nord et ne dépend quasiment pas de l'aide publique au développement grâce à la puissance financière et politique que lui garantissent ses ressources pétrolières. De ce fait, il se démarque nettement du reste du continent et échappe davantage aux prescriptions normatives des adeptes de la « bonne gouvernance ». S'appuyant sur une société civile dont la vitalité n'est plus à démontrer, les ONG locales ne jouent pas moins un rôle important. À partir d'exemples concrets, l'article analyse ainsi leur genèse et leur développement dans une perspective historique, de l'Indépendance jusqu'à nos jours. Par la même occasion sont étudiées les fragilités intrinsèques d'un milieu associatif qui, à l'épreuve du politique, s'avère ne pas correspondre aux canons occidentaux de la bonne gouvernance, quitte à relativiser d'autant les espoirs placés dans la société civile en matière de démocratisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Bad governance and NGOs: the Nigerian exception Nigeria, often given as an example of bad governance, is frequently categorized as one of the world's most corrupt and violent States. Another exceptional characteristic, for an African country, is that very few NGOs from the industrialized countries are present. Nigeria practically does not depend on public development aid, thanks to the financial and political power guaranteed by its oil resources. This element sets Nigeria apart from the rest of the continent and falls even further outside the standardizing prescriptions of promoters of “good governance”. The local NGOs nevertheless play an important role, drawing on a civil society long shown to be full of vitality. The article takes concrete examples to examine how they generated and developed in a historical perspective, from Independence to the present day. The Authors also study the intrinsic fragility of the sphere of such associations which, under pressure from political powers, prove not be in line with the western ethos of good governance, even if it means playing down the hopes placed in civil society with regard to democratisation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AUTR_035_0127 |