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Titre La globalisation des marchés de capitaux
Auteur Haberer J.Y.
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 5-6, juin-septembre 1988
Page 14-21
Mots-clés (matière)action boursière bourse des valeurs innovation institution financière marché financier marché international des capitaux mouvement de capitaux politique monétaire taux d'intérêt taux de change
Résumé Apparu dans les années soixante-dix, épanoui dans les années quatre-vingt, le marché global des capitaux fait se rencontrer, sur l'ensemble des marchés, toutes les formes de capacité et de besoin de financements. Il n'est pas né de décisions gouvernementales, mais de la pression des besoins et de l'optimisation de la concurrence, grâce à l'accélération technologique de l'information, aux innovations financières, à la déréglementation, etc. Ses acteurs permanents : environ cent banques internationales, deux cents grands investisseurs internationaux, trois cents multinationales industrielles et commerciales, et les grandes signatures de quelques dizaines d'États et d'organisations internationales. Les ordres de grandeurs des transactions s'expriment en centaines de milliards de dollars. L'opinion des quelques dizaines de milliers d'opérateurs peut faire la crise globale de ce marché global, à l'égard duquel le rôle des banques centrales est devenu marginal. Hors FMI, les pays industriels se sont dotés d'un système financier dépourvu de toute autorité centrale.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The global financial market Sprung up in the seventies, blossoming in the eighties, the global financial market acts so that all forms of financing capacities and needs meet together, on all markets. It is not the outcome of governmental decisions, but of the pressures of the needs and the competition optimisation, through the technological speeding up of information and communication, financial innovations, deregulation, market intermediation. Its permanent participants : about one hundred international banks, two hundred great international investors, three hundred industrial and commercial multinationals, and some dozens of States and international organizations labels. The orders of magnitude of the transactions are of several hundred billions dollars. The views of several ten thousands operators may plunge this market into a global crisis, and the role of the central banks is becoming marginal. Thus, with the exception of IMF, the industrial countries have built up a financial system deprived of any central authority. This new fact is worth thinking about.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_1988_num_5_2_4639