Titre | Les conséquences macro-économiques et financières du Krach | |
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Auteur | Cheval J. | |
Revue | Revue d'économie financière | |
Numéro | no 5-6, juin-septembre 1988 | |
Page | 160-171 | |
Mots-clés (matière) | cours des valeurs crise financière croissance économique politique monétaire situation économique système bancaire | |
Mots-clés (géographie) | Monde | |
Résumé |
Le krach boursier est intervenu en plein boom de l'activité mondiale, qui n'a exclu presque aucun pays. Ce mouvement de croissance a été particulièrement élevé au Japon, au Royaume-Uni et aux USA. À l'origine de ce dynamisme, deux facteurs essentiels : les effets positifs de l'effondrement du prix du pétrole et les conséquences de l'accord du Louvre. Cette dynamique ne peut être brisée à court terme car l'inertie de l'économie réelle est une donnée fondamentale. Ce fait est conforté par la faiblesse de « l'effet patrimoine » et par le caractère accommodant des politiques monétaires menées depuis le krach. Le sentier est très étroit entre la « sortie idéale » (évolution présente) et le scénario repoussoir (récession américaine). Si les effets du krach sur la sphère réelle ne sont paradoxalement pas significatifs, ses conséquences sur la sphère financière illustrent en tout cas une « surcapacité d'intermédiation financière ». Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The macro-economlc and financial consequences of the crash
The stock market's crash occured in the boom of global activity, boom which was obvious in almost all countries. This growth's movement was specially strong in Japan, UK and USA. Two main factors generated this dynamism : the positive effects of the slump of oil prices and the outcome of the Louvre Agreement. This dynamics cannot be broken in the short term, because, unlike the financial events, the inertia of the real economy is a basic fact. This fact is strengthened by the weakness of the "wealth effect", even in the USA, and by the accomodating character of the monetary policies since the crash. The way is very narrow between the "ideal exit" (current trend) ans the set-off scenario (US recession). While the effects of the crash on real sphera are paradoxically not significant, the consequences for the financial sphera show, in any case, a "financial intermediation overcapacity" and prompt the professionnals to make some rationalization efforts. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_1988_num_5_2_4654 |