Titre | Ecrire pour le bien de tous : définition et éloge du bien commun dans les correspondances de l'époque mérovingienne | |
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Auteur | Bruno Dumézil | |
Revue | Revue française d'histoire des idées politiques | |
Numéro | no 32, 2e semestre 2010 Pouvoir d'un seul et bien commun (VIe-XVIe siècles) | |
Page | 231 | |
Résumé |
Si les Mérovingiens ne disposent pas de littérature politique comparable à celle des siècles postérieurs, ils connaissent toutefois la notion de « bien commun ». En effet, les lettres adressées au roi, pour le flatter ou pour le conseiller, insistent toutes sur l'idée que l'institution monarchique a pour vocation d'offrir le bonheur à tous les hommes. Dans la tradition de l'Antiquité tardive, cette rhétorique s'avère toutefois extrêmement plastique : selon les époques, le « bien commun » permet de justifier l'impérialisme militaire, la christianisation de la fonction royale ou la montée en puissance des aristocraties. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Although the Merovingians have no political literature that can be compared to that of later centuries, they know the notion of « common good ». Indeed, letters addressed to the king, to flatter or to advise him, all insist on the idea that monarchy should act for the happiness of all men. But, following the tradition of late Antiquity, this rhetoric turns out to be very flexible : depending on the epoch, « common good » can underwrite military imperialism, conversion of the royal function to Christianity, or the growing power of aristocracy. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFHIP_032_0231 |