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Titre Le thème de l'errance dans la littérature des Açores
Auteur Adélaïde Batista
Mir@bel Revue Revue Européenne des Migrations Internationales
Numéro Vol. 7, no 3, 1991
Rubrique / Thématique
Autour de l'identité
Page 153-167
Résumé Cette étude se veut à caractère plus existentiel et symbolique que sociologique ou même historique. On ne traitera pas de la réalité migratoire comme d'un phénomène en lui-même, ni même comme d'un thème restreint de production littéraire. On a tendance à croire que parce que cette réalité migratoire a toujours été une référence à la vie et à la pensée açoréenne, elle a fini par conquérir une place dans l'imaginaire en imprimant une certaine façon de voir - un mode ou une attitude indispensable à la conception d'un style littéraire particulier. C'est ce comportement dans sa force mythique (une raison d'être, un moyen d'expression pour ses adeptes) que nous traiterons ici. Cette idée de l'errance donne au temps et à l'espace une nouvelle dimension. On trouve cette idée dans « la maison » (vide, défaite, perdue, sans propriétaire, mais aussi dans le centre du monde, la zone primordiale, enfance, racine), une expression symbolique de la condition humaine, partagée par chaque Açoréen et exprimée dans la sagesse de cette phrase : « un autre regard intérieur ».
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais This study intends to be more of an existential and symbolic character rather than sociological or historical. It will not consider migratory reality as a phenomenon in itself, nor even address it as a theme of insular literary production. It is believed that because this same migratory reality has always been a referential factor in Azorean life and thought, it has corne to conquer a space in the imagination, fixing itself in the collective memory and imprinting a certain way of looking — a mode or a distinct attitude, indispensable to the conception of a specific literature. It is this attitude, in its mythic force — a reason of being or expression for the Azorean — that will be treated here. This sense of « wandering » establishes a new dimension of time and space and encounters in the house (empty, undone, lost, ownerless, but also the center of the world, the primordial zone, infancy, root) a symbolic expression by virtue of the human condition, shared by every Azorean, and redeemed by the wisdom contained in « another look that is expressed inside us ».
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_1991_num_7_3_1314