Titre | Ethnie Resources, Opportunity Structure and Coping Strategies : Chinese Businesses in Canada | |
---|---|---|
Auteur | Kwok-Bun Chan, Emmanuel Ma Mung, Michelle Guillon | |
Revue | Revue Européenne des Migrations Internationales | |
Numéro | Vol. 8, no 3, 1992 La diaspora Chinoise en occident | |
Rubrique / Thématique | La diaspora chinoise en Occident Articles |
|
Page | 117-137 | |
Résumé |
Le « grand circulant »* est le phénomène économique d'aujourd'hui et le migrant typique de demain. Les « grands circulants » ont des ressources importantes et des qualifications élevées ; en tant qu'intermédiaires du commerce international, ils passent aisément les frontières géographiques et économiques et ils deviennent progressivement les initiateurs de puissantes forces économiques. A cheval entre l'Est et l'Ouest du Pacifique ils mènent une vie double, un pied dans le pays d'origine et l'autre dans le pays d'accueil et agissent comme « courtiers » culturels, médiateurs du commerce et intermédiaires entre les deux mondes.
Les premiers immigrants chinois s'étaient spécialisés dans le commerce à destination de leur communauté puis dans les services tels que la blanchisserie et la restauration. Aujourd'hui, avec la politique canadienne d'encouragement à l'immigration d'entrepreneurs, la démarche suivie par les premiers immigrants n 'est plus de mise.
Les données 1988-1989 concernant les immigrants investissant en Colombie Britannique montrent que les Chinois — principalement ceux originaires de Hong Kong — sont les premiers investisseurs quelle que soit la catégorie économique. La même situation se rencontre en Ontario qui est une autre destination privilégiée des Chinois. Ils y ont maintenant fait leur place dans l'industrie ou l'export. En fait ce sont les Chinois qui ont revitalisé l'industrie de la confection à Toronto.
* Cette expression d'Alain Tarrius (Cf. Revue Européenne des Migrations Internationales, 1992, vol. 8, n° 2), est celle qui nous semble la plus proche du sens que donne l'auteur (citant Anthony Richmond) à « transilient migrant » (ndlr). Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
The « transilient migrant » is the economic phenomenon of today and the typical migrant of the next era. A transilient migrant is resource-rich, well-endowed and skilled; as a facilitator of international trade, he or she crosses geographic and economic boundaries at will. Increasingly, they have become the prime movers of powerful economic forces. They who bestraddle both the East and the West, leading a « two-legged existence », with one leg in their country of origin and the other in a country of voluntary adoption, operate as cultural brokers, trade mediators and facilitators between the two worlds.
The early Chinese immigrants tended to specialise in ethnic consumer products and later, in services like laundries and restaurants. In today's Canada, with the government courting business immigrants, the path trodden by earlier immigrants has become largely anachronistic.
The 1988-1989 data on investor-immigrants in British Columbia shows that these Chinese immigrants — primarily from Hong Kong — topped the list in every category of economic contribution. A similar pattern is noted in Ontario, another popular destination for Chinese immigrants. They are now making inroads into the manufacturing and export sectors. In fact it is the Chinese immigrants who have revitalised Toronto's garment industry. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_1992_num_8_3_1340 |