Titre | Etrangers et Français par acquisition, une lente diversification sociale (1982-1990) | |
---|---|---|
Auteur | Michelle Guillon | |
Revue | Revue Européenne des Migrations Internationales | |
Numéro | Vol. 12, no 2, 1996 | |
Rubrique / Thématique | 10ème anniversaire |
|
Page | 123-148 | |
Résumé |
Deux décennies de crise ont entraîné de profondes transformations dans les structures sociales de la population active en France. Nous nous sommes attachés ici, à partir de l'analyse des données socioprofessionnelles aux recensements de 1982 et 1990 (les premiers à utiliser la nouvelle nomenclature), à comprendre le rôle et la place des populations construites par l'immigration dans cette évolution.
L'écart des structures sociales des actifs d'origine étrangère avec les Français de naissance reste très important. Pourtant, malgré la situation économique, une atténuation de l'homogénéité sociale de la population d'origine étrangère se dessine. S'ils continuent à appartenir très majoritairement aux différentes catégories ouvrières et au personnel de service cette homogénéité a tendance à s'atténuer. Une lente diffusion dans le tissu social est en cours, avec en particulier la croissance du nombre des artisans et commerçants. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
Two decades of economic recession have brought about profound transformations in the social structure of France's working population. In this article we focused on an analysis of socioprofessional statistics from the censuses of 1982 and 1990 (the first ones to use the new terminology) as a means of understanding the role and status in these developments of populations produced by immigration.
The social gap between working people of foreign origin and the birthright French remains quite considerable. Nevertheless, despite the economic situation, the social homogeneity of the minority population seems to be fading. Although the great majority of working people from a foreign background are still employed in low-echelon industrial and service jobs, there is a tendency for this homogeneity to blur slightly. A gradual penetration of the social fabric is underway, due in particular to an increase in the numbers of tradesmen and shopkeepers. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_1996_num_12_2_1070 |