|
Titre |
Les diasporas arménienne et grecque dans la mosaïque ethnique du Caucase du Nord |
|
Auteur |
V.s. Belozerov, T.a. Galkina, V.a. Kolossov, P.p. Touroun |
|
Revue |
Revue Européenne des Migrations Internationales |
|
Numéro |
Vol. 14, no 3, 1998 |
|
Page |
103-125 |
|
Résumé |
Les diasporas grecque et arménienne du nord du Caucase, et plus précisément de la province de Stavropol, sont insérées dans un milieu multiethnique particulièrement riche. Bien que les premières traces remontent à l'Antiquité, elles sont pour l'essentiel issues de migrations de la seconde moitié du XIXe siècle. Grecs et Arméniens proviennent des mêmes régions du nord-est de la Turquie et ont migré en même temps sous la contrainte de la répression turque à la suite des différentes guerres russo-turques et de la Première Guerre Mondiale. Depuis la dissolution de l'Union Soviétique les migrations ont repris en provenance des zones de Transcaucasie les plus troublées (Azerbaïdjan, Géorgie) ou connaissant de grandes difficultés économiques (Arménie). Les réfugiés ont afflué s'installant dans les villes moyennes et grandes de la province de Stavropol parfois en vue d'une réémigration à l'étranger. Les Arméniens plus proches de leur territoire d'origine, essentiellement urbains, sont nettement plus nombreux que les Grecs eux-mêmes issus de diverses parties de leur espace diasporique et davantage implantés en milieu rural. |
|
Résumé anglais |
The Greek and Armenian diasporas of Northern Caucasus, and more precisely the province of Stavropol, are inserted into a particularly rich multi-ethnic environment. Although the earliest signs go back to antiquity, they mainly originate migrations from the second half of the 19th century. Greeks and Armenians corne from the same regions of the north-east of Turkey and migrated at the same time under the constraints of Turkish repression following different Russian-Turkish wars and the First World War. Since the dissolution of the Soviet Union migrations from the most troubled Transcaucasian zones (Azerbaijan and Georgia) or from those which are going through great economic difficulties (Armenia), have begun again. The refugees flooded in to set themselves up in medium and large towns in the Stavropol province sometimes with the objective of re-emigrating abroad. The Armenians, closer to their homeland and essentially urban, are distinctly more numerous than the Greeks, who corne from various areas of their diasporic space and set themselves up more in rural areas. |
|
Article en ligne |
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_1998_num_14_3_1646 |