Titre | Phantom Africa : Photography between Surrealism and Ethnography | |
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Auteur | Ian Walker | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | Vol. 37, no 147, 1997 | |
Rubrique / Thématique | Études et essais |
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Page | 635-655 | |
Résumé |
L'étude de J. Clifford de 1981, « On Ethnographie Surrealism », qui établissait un lien étroit entre le surréalisme et l'ethnographie parisiens du début de années 1930, a donné lieu à de nombreuses discussions. Cet article envisage le rôle de la photographie dans ces débats de deux façons. En premier lieu, l'article examine la localisation des photos de masques dogons prises par Marcel Griaule au cours de la Mission Dakar-Djibouti (1931-33) dans certains sites: le Musée de l'Homme, le livre de Griaule, Masques dogons (1938), la revue d'inspiration surréaliste, Minotaure (1933) et enfin L'Afrique fantôme (1934) de Michel Leiris. Dans chaque site, le sens des images se modifie, en particulier dans le livre de Leiris où elles sont investies d'une subjectivité exacerbée. Dans la seconde partie de l'article, cette « ethnographie surréaliste » est mise en rapport avec l'« imagerie surréaliste » de la même période, telle qu'elle est représentée par Nadja (1928) d'André Breton ainsi que par les photographies et les films de Brassaï, Eli Lotar, Jean Painlevé et Luis Buñuel. Enfin, on s'interroge sur la signification que peuvent revêtir ces pratiques pour une ethnographie ou un usage de l'image post-modernes. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
James Clifford's 1981 essay 'On Ethnographic Surrealism', which proposed an intimate connection between surrealism and ethnography in Paris in the early thirties, has resulted in much debate. The present text considers the place of photography in that debate in two ways. Firstly, the essay traces the placement of photographs of Dogon masks (taken by Marcel Griaule on the Dakar-Djibouti expedition of 1931-33) in a number of sites—on display in the Musee de l'Homme, in Griaule's book Masques dogons (1938), in the Surrealist-oriented magazine Minotaure (1933), and finally in Michel Leiris's L'Afrique fantome (1934). In each site, the meaning of the image shifts, with Leiris in particular investing it with elements of extreme subjectivity. In the second part of the essay, this 'surrealist ethnography' is related to the 'surrealist documentary' of the same period, as exemplified by Andre Breton's Nadja (1928) and the photographs and films of Brassaï, Eli Lotar, Jean Painlevé and Luis Buñuel. Finally, one might ask, what do these practices hold for a more contemporary 'post-modem' ethnographic or documentary practice? Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/cea_0008-0055_1997_num_37_147_1374 |