Titre | La fin du monopole de la violence légitime ? | |
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Auteur | Catherine Colliot-Thélène | |
Revue | Revue d'études comparatives Est-Ouest | |
Numéro | vol 34, no 1, mars 2003 | |
Page | 5 | |
Résumé |
En s'appuyant sur une exégèse précise des textes de Max Weber et en prenant en compte les textes d'un certain nombre de ses contemporains, juristes notamment, l'article qui suit invite à une réinterprétation de la fameuse définition de l'État par le « monopole de la violence légitime ». Plutôt qu'une décision ontologique liant dogmatiquement l'État à la violence, on propose d'y voir le résumé d'une thèse relative à l'histoire du droit, portant plus précisément sur les conditions d'effectivité des droits subjectifs. Cette définition apparaît alors comme l'alternative wébérienne aux théories classiques de la souveraineté. En tant que telle, elle offre une grille de lecture originale des transformations institutionnelles de l'époque contemporaine. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
By using an accurate interpretation of Max Weber's writings and taking into account texts by contemporaries (in particular, jurists), the well-known definition of the state as exercising a monopoly over legitimate violence is reexamined. Rather than an ontological decision dogmatically linking the state to violence, this definition can be seen as summarizing a thesis on the history of law, specifically on the conditions of the effectiveness of subjective rights. It thus turns out to be a Weberian alternative to classical theories of sovereignty. As such, it provides an original grid for interpreting institutional transformations in our times. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/receo_0338-0599_2003_num_34_1_1594 |