| Titre | Engagements soixante-huitards sous le regard croisé des statistiques et des récits de vie | |
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| Auteur | Julie Pagis | |
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Revue | Politix |
| Numéro | vol. 24, no 93, 2011 Observer les mobilisations | |
| Rubrique / Thématique | Dossier : Observer les mobilisations |
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| Page | 93-114 | |
| Résumé |
À partir de récits de vie et de données recueillies par questionnaire auprès d'un corpus de soixante-huitards ayant scolarisé leurs enfants dans deux écoles expérimentales, cet article pose la question des méthodes à mobiliser pour appréhender les registres de participation à Mai 68. Le recours à l'analyse factorielle, suivi d'une classification du corpus, permet dans un premier temps de déconstruire la catégorie de soixante-huitards en rapportant les différentes formes d'engagement aux caractéristiques sociologiques des enquêtés. La confrontation de cette classification statistique aux récits de participation des enquêtés permet ensuite de l'enrichir, mais également d'en souligner certaines limites, notamment l'impossibilité de dissocier les variables dispositionnelles (relatives au temps long des trajectoires antérieures à l'événement) des variables situationnelles (relatives au temps court de l'événement). Enfin, l'articulation des résultats obtenus par l'approche statistique et des hypothèses issues de l'analyse des récits de vie permet de proposer une classification alternative qui réintroduit le temps des événements dans celui des trajectoires. Cette dernière est ainsi plus attentive aux formes de politisation induites par la participation aux événements. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Résumé anglais |
Contrasted Views on May 1968: Statistical Analysis versus the Life-Stories Based on a survey of former May-68 activists who enrolled their children in two experimental schools, this article examines the choice of appropriate methods to analyse the forms of participation to the events of May 68. A factorial analysis followed by classification reveals that the category of so-called “sixty-eighters” encompasses a heterogeneous spectrum of profiles for participants who took part, in different ways, in “the same” event. In a second stage, we confront the statistical approach to the qualitative data in order not only to enrich the former but also to highlight the limits of the statistical classification. Indeed, it cannot dissociate the dispositional variables relative to the life trajectories before May 68 from the situational variables relative to the political event itself. The articulation of statistical data and life-story interviews makes it possible to propose, as a conclusion, a classification that reintroduces the temporality of the events into that of life trajectories. In addition, the latter is more attentive to the forms of political socialization generated by the event. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POX_093_0093 |
