Titre | Kazakhstan, Kirghizstan : les politiques migratoires au regard des droits de l'homme | |
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Auteur | Amandine Regamey, Katherine Booth | |
Revue | Revue Européenne des Migrations Internationales | |
Numéro | Vol. 26, no 3, 2010 Migrations en Asie centrale et au Caucase | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 85-109 | |
Résumé |
Basé sur une enquête et un rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme de 2009, cet article évalue la politique migratoire du Kazakhstan et du Kirghizstan au regard des normes internationales qui définissent les droits des travailleurs migrants (notamment la Convention sur les travailleurs migrants de l'ONU et les conventions de l'OIT, qui entrent parfois en conflit avec des accords régionaux ou bilatéraux). Pays d'immigration, le Kazakhstan cherche avant tout à attirer une main-d'œuvre qualifiée, qui doit être remplacée à terme par des spécialistes kazakhes. Le système de quota et des règles très contraignantes limitent les possibilités pour les migrants de travailler légalement et condamnent à l'irrégularité la grande majorité d'entre eux. Maintenus dans une situation juridique et matérielle précaire, ceux-ci sont les plus susceptibles d'être victimes du travail forcé. Le cas du Kirghizstan, pays d'émigration, rappelle les responsabilités, mais aussi les difficultés d'un État de départ pour protéger ses ressortissants à l'étranger – comme le montrent les aléas des relations avec le Kazakhstan. Il permet aussi d'illustrer la manière dont les pratiques de gestion des migrations sont importées (en l'occurrence des Philippines), avec l'aide des organisations internationales et les limites de cette démarche. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Drawing upon the findings of an investigation conducted by the International Federation for Human Rights in 2009, this article analyses the migration policies of Kazakhstan and Kyrgyzstan in light of the international standards defining the human rights of migrant workers and against a background of sometimes conflicting regional and bilateral commitments. As a country of immigration, Kazakhstan seeks to attract qualified migrant workers on a temporary basis, whilst training Kazakh nationals to replace them in the long-term. The restrictive and complex quota system severely limits the possibilities for migrants to work legally and the vast majority of migrant workers thus find themselves in an irregular situation. As a result of legal insecurity and material hardships, such migrants are vulnerable to abuse including forced labour. The example of Kyrgyzstan illustrates the responsibilities of a state of departure to protect its nationals abroad and the challenges faced. The article also examines how, with the support of international organisations, models for “managing” migration (such as that developed in the Philippines) are imported and explores the limitations of this approach. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REMI_263_0085 |