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Titre Un patricien au service du prince et de la res publica ? M. Valerius Messalla Messallinus (cos. 3 av. J.?C.)
Auteur Cyrielle Landrea
Mir@bel Revue Revue historique
Numéro no 659, juillet 2011
Rubrique / Thématique
Enjeux de pouvoir à Notre-Dame de Paris
Page 561-587
Résumé Cet article a pour but de reconsidérer les relations entre les nobiles et le Princeps. Alors que le principat est souvent perçu comme la mise en place d'un nouveau régime, une partie de la nobilitas républicaine participe encore à l'exercice du pouvoir, comme les Valerii Messallae, une ancienne stirps patricienne. Ici, nous nous intéressons à M. Valerius Messalla Messallinus (cos. 3), un membre de la gens Valeria. C'est le fils de Messalla Corvinus (cos. 31) et il réalisa une grande partie de sa carrière sous le principat augustéen. Outre le prestige lié à son ascendance, les deux aspects de sa carrière sont examinés : le cursus honorum en tant que tel et les sacerdoces. La question de la nature du service se pose. Est‑ce que Messallinus servait le Prince ou la res publica ? En effet, le principat a profondément changé les pratiques politiques et les sénateurs ont parfois été considérés comme des partisans de l'adulatio Principis. Pourtant, Messallinus, comme tant d'autres, servait à la fois l'empereur et la res publica, parce que l'élément le plus important demeurait la perpétuation de la gens.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This paper aims to reconsider the relationships between the nobiles and the Princeps. While describing the principate traditionally as the rise of a new regime, a part of the republican nobilitas was still pertaining to the circle of power, like the Valerii Messallae, an old patrician stirps. Here, we focus on M. Valerius Messalla Messallinus (cos. 3), a member of the gens Valeria, son of Messalla Corvinus (cos. 31), whose career took place above all during Augustus' principate. The two parts of this great career are examined: the cursus honorum on the one hand, the priesthoods on the other. We can wonder if he served the Princeps or the res publica. The principate has indeed changed the political practices and the senators have sometimes been considered as supporters of the adulatio Principis. And yet, Messallinus, like many others, served both res publica and the emperor, because the most important thing was the perpetuation of the gens.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHIS_113_0561