Titre | Quel financement pour l'École en Afrique ? | |
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Auteur | Nolwen Henaff | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | no 169-170, 2003 Enseignements | |
Rubrique / Thématique | L'école entre mondialisation et crises politiques |
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Page | 167-188 | |
Résumé |
Malgré des efforts importants depuis les indépendances, les progrès de la scolarisation ont été jugés insuffisants. C'est pourquoi la plupart des pays du monde ont réaffirmé leur engagement pour le développement de « l'Éducation pour tous » à Jomtien en 1990, puis renforcé leurs objectifs à Dakar en 2000. Les estimations des besoins de financement requis pour atteindre ces objectifs varient, mais montrent qu'ils sont très importants. Étant donnés les efforts déjà réalisés au cours des années 1990, il semble qu'il faille s'appuyer à l'avenir davantage sur une amélioration de la maîtrise des dépenses que sur une réduction supplémentaire des coûts pour dégager des ressources supplémentaires. Le secteur privé a une faible capacité de mobilisation de fonds, et les résultats de la décentralisation sont peu probants. Les marges de man?uvre des États africains sont donc restreintes. Par ailleurs, le volume de l'aide publique au développement se réduit ainsi que la part de l'Afrique dans cette aide, et l'aide allouée à l'éducation n'a que très faiblement augmenté au cours des années 1990 malgré les engagements pris par les bailleurs de fonds lors de différents sommets internationaux. On peut se demander si les objectifs fixés pour les États d'Afrique ne sont pas volontairement hors d'atteinte, ce qui permettrait de justifier ex-post une évolution de l'aide inadéquate, en en faisant porter aux États la responsabilité. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_169_0167 |