Contenu de l'article

Titre Batswana Women and Law. Society, Education and Migration (c. 1840-c. 1980)
Auteur Lily Mafela
Mir@bel Revue Cahiers d'études africaines
Numéro no 187-188, 2007 Varia
Rubrique / Thématique
Pour une histoire « genrée » de la justice
Page 523-566
Résumé Les femmes batswana et le droit. Société, éducation et migration (1840-1980). Traditionnellement, la position socio-juridique des femmes batswana a été prescrite et proscrite par une multitude de restrictions comprenant des lois, des règlements et des sanctions sociales. Le statut et la position de ces femmes ont été influencés et modelés en grande partie par leur position dans la société traditionnelle tswana. Cette position reflétait la place inférieure qu'elles occupaient telle qu'elle était définie dans le droit coutumier/traditionnel. L'accès des femmes aux ressources était donc dicté par leur position telle qu'elle était définie et strictement régulée par le droit coutumier et, après la période coloniale, par une combinaison de droit coutumier et de common law. L'éducation coloniale préparait les hommes et les femmes à différents rôles dans l'économie politique, conformément aux idéaux victoriens qui inspiraient l'idéologie coloniale d'État. Cela nécessitait la réorganisation des relations productives et sociales des Tswana pour les rapprocher des besoins de l'État colonial. Toutefois, l'éducation coloniale devait répondre aux besoins des Batswana et à leur interprétation de celle-ci. Le Protectorat de Bechuanaland resta très sous-développé dans la mesure où les Batswana se trouvèrent de plus en plus absorbés par le marché du travail sud-africain pendant toute la période coloniale. Cet article avance qu'au cours de ce processus, l'éducation et la migration ont transformé, remodelé et réorganisé les relations sociales et productives et, ce faisant, redéfini le statut socio-juridique des femmes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_187_0523