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Titre Les femmes dans les conseils d'administration du SBF120 : qualités féminines ou affaires de famille ?
Auteur Yves Moulin, Sébastien Point
Mir@bel Revue Revue de gestion des ressources humaines
Numéro no 83, janvier-février-mars 2012
Page 31
Résumé Loi du 13 janvier 2011 fixe autoritairement la proportion de femmes devant siéger dans les conseils d'administration des entreprises françaises cotées. Cette étude s'intéresse aux déterminants de la proportion des femmes dans les instances de surveillance des sociétés du SBF 120 à la fin de l'exercice 2008, époque à laquelle la proportion d'administratrices dépendait encore de l'entreprise. En prenant pour cadres d'analyses la théorie de la dépendance des ressources et la théorie néo-institutionnaliste, nous montrons que seul le contrôle du capital par un actionnariat familial permet d'expliquer la proportion des femmes dans les conseils d'administration. Cette contribution met ainsi en exergue la spécificité du contexte français - un actionnariat concentré dans les mains de grandes familles. Cet actionnariat a pour conséquence de constituer un réseau d'affaire autour de la famille et de privilégier la présence des générations futures dans les conseils, qu'il s'agisse indifféremment d'hommes ou de femmes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Women in the top french companies' boards : female competencies or family business ?
Since the 13th of January 2011, French law requires a quota of women in the top French companies' boards. This paper highlights some determinants of the proportion of women in the top French companies quoted on the SBF120 index at the end of 2008. This research has been undertaken at a time when the proportion of women on boards was only dependant on the goodwill of companies themselves. From the perspective of resource dependence theory and new institutional theory, our results show that familial ownership was the sole criteria influencing the proportion of women on boards. This research emphasizes the specificity of the French context, where a few families own a significant portion of shares. Consequently, family-owned companies have a network largely dependent on the family itself, favoring the future generation (male or female) as becoming members of the board.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GRHU_083_0031 (accès réservé)