Titre | Italie : la rigueur a ses raisons que le coeur ne connaît point | |
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Auteur | Piero Caracciolo | |
Revue | Confluences Méditerranée | |
Numéro | no 80, hiver 2012 L'Europe méditerranéenne en crise | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 81-93 | |
Résumé |
L'importante dette publique que l'Italie traîne depuis plus
de vingt ans a de nouveau atteint, en 2011, le même
niveau de 120% du PIB qu'elle avait déjà touché en
1994 et elle a poussé les taux d'intérêt sur les bons du
trésor italiens à des niveaux que les agences de notation
ont jugés dangereux pour la solvabilité de l'État. Le
gouvernement de Silvio Berlusconi, en place depuis 2008,
a pris des mesures d'austérité mais n'a pu convaincre ni
les marchés, ni les agences, ni les autres chefs des exécutifs
européens de leur efficacité. Il a ainsi démissionné le
12 novembre et a été remplacé par un cabinet formé
par des experts indépendants des partis, guidé par Mario
Monti, un professeur d'économie, ancien commissaire
européen. Ce gouvernement, jouissant d'une plus grande
crédibilité et d'un fort consensus à l'intérieur et à
l'extérieur du pays, a complété les mesures de rigueur
et a commencé à prendre des mesures de relance de
l'économie.
Ce long processus, qui a duré six mois, a été accompagné
de vives discussions, voire de contestations, de la part des
syndicats, des partis, des économistes et d'une myriade de
comités déjà engagés dans la lutte contre Berlusconi. Ce
dernier s'est vu contesté aussi bien par des libéraux, qui
trouvaient sa politique trop peu novatrice, que par une
gauche mettant au premier plan les exigences des citoyens.
Une nouveauté caractérisant tous ces mouvements a été
l'utilisation d'Internet et des sites sociaux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COME_080_0081 |