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Titre Femmes, sexe, genre : Quelle approche géographique ?
Auteur Guy Di Méo
Mir@bel Revue Espaces et Sociétés
Numéro no 150, 2012/2 Vers la ville insulaire ?
Rubrique / Thématique
II. Hors dossier
Page 149-163
Résumé Le développement des travaux sur le genre, encore timide en géographie, invite à regarder la production de l'espace géographique en tenant compte du rôle déterminant des catégories sociales liées à l'appartenance de sexe ou aux orientations de la sexualité. Cet article s'efforce de définir ce qu'il convient d'entendre par genre. Il établit un pont entre théories du genre et géographie sociale. Il propose des outils opératoires (espaces de vie et vécu, territorialité et territoire, lieu et réseau ...) dont les résultats d'une expérimentation, réalisée auprès d'un échantillon de Bordelaises, sont présentés. Il s'avère que sous l'influence d'un ordre politique, urbanistique et social de nature masculine et familiale, les femmes interrogées construisent leur propre ville vécue en fonction de valeurs de genre. Elles y dessinent leurs territoires, leurs réseaux et leurs lieux (tous très diversifiés), qu'elles ceignent de « murs invisibles ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Women, sex, gender
Though still limited as far as geography is concerned, the development of gender studies is an invitation to take into account the key role of social categories determined by sex belonging and sexual orientations when studying the production of geographical space. The author of this essay sees gender as a relation of domination linking groups that are improperly and systematically defined by their sexes. His main purpose is to bridge the gap between gender theories and social geography by proposing operating tools (such as life-space and lived space, territoriality and territory, place and network ...) which he used in a study based on a sample of the Bordeaux female population. The results of this study are presented in the essay: women build up their own lived cities according to gender values, under the influence of a both male and familial social, urban and political order; in these lived cities they delineate their territories, networks and places (all of them very diversified), encircling them with “invisible walls”.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ESP_150_0149