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Titre Chantal Biya : « fille du peuple » et égérie internationale
Auteur Fred Eboko
Mir@bel Revue Politique africaine
Numéro no 95, octobre 2004 Premières dames en Afrique
Rubrique / Thématique
Le Dossier : Premières dames en Afrique
Page 91
Résumé Chantal Biya illustre les ambivalences liées aux nouveaux statuts féminins dans une société camerounaise en profonde mutation sur fond de « désarroi » généralisé. De sa relative discrétion dans les années 1990 à son omniprésence depuis le début des années 2000, « la petite fille du peuple » est devenue la figure emblématique de la lutte contre la pandémie du sida. Qualifiée de « présidente de l'ombre », elle symbolise, par son action dans le champ associatif de la santé et de l'éducation, la face « non gouvernementale » du pouvoir d'un chef qui s'est pérennisé à la tête de l'État de cette manière en reconvertissant ses modes d'exercice du pouvoir.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Chantal Biya: « daughter of the people » and international muse
Chantal Biya illustrates the ambivalence linked to the new status of women in Cameroonian society, which is now in the process of profound transformations in a context of general confusion. From her relative discretion during the 1990s to her omnipresence of the early 2000s, « la petite fille du peuple » has become the emblematic figure of the struggle against the AIDS pandemic. Qualified as a « shadow president » Chantal's work in associations devoted to education and health have made her the symbol of the « non-governmental » face of a regime that has left her to act in the public sphere. She symbolises the non-governmental face of power as exercised by the ruler who has therefore been able to keep running the State. By this way, thanks to his ability to transform the way he enforces power, the latter has been able to keep ruling the State.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POLAF_095_0091