Titre | Qui profite de l'ouverture à la concurrence des monopoles publics ? | |
---|---|---|
Auteur | Anne Drumaux et Christophe Goethals | |
Revue | Politiques et management public | |
Numéro | vol. 24, no 3, septembre 2006 L'action publique au risque du client ? Client centrisme et citoyenneté - Actes du quinzième colloque international - Lille, jeudi 16 mars et vendredi 17 mars 2006 organisé en collaboration avec Sciences-Po Lille - Tome 1 | |
Rubrique / Thématique | L'action publique au risque du client ? Client centrisme et citoyenneté - Actes du quinzième colloque international - Lille, jeudi 16 mars et vendredi 17 mars 2006 organisé en collaboration avec Sciences-Po Lille - Tome 1 Articles |
|
Page | 33 | |
Annexes | Bibliographie | |
Mots-clés (matière) | concurrence déréglementation évaluation libéralisation monopole réseau secteur public stratégie de l'entreprise | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
La libéralisation des services publics de réseau a considérablement modifié la structure de ce secteur, dominé il y a 20 ans par l'omniprésence de monopoles publics. Cet article a pour but de faire le point sur les effets de cette politique, tant au niveau des prix et de la qualité, qu'en terme de soutenabilité. L'ouverture à la concurrence a en effet toujours été justifiée par la promesse de gains d'efficacité pour l'économie dans son ensemble mais aussi de répercutions favorables au niveau des utilisateurs. Mais qui profite de l'ouverture à la concurrence des monopoles publics ? Au plan macroéconomique, le bilan est contrasté. D'une manière globale, l'évolution des prix ne démontre pas une tendance à la baisse durable et n'est pas explicable essentiellement par l'ouverture. Si les consommateurs à faibles revenus sont relativement plus protégés, l'évolution des prix à la consommation des ménages et des prix industriels n'est pas parallèle. La qualité quant à elle, véritable préoccupation de différents acteurs dont la Commission Européenne, est cependant très mal documentée : la qualité perçue est en effet privilégiée par rapport à des mesures plus objectives. Au plan microéconomique, les systèmes de tarification montrent une tendance à la multiplication des formules tarifaires qui mêlent discrimination et différenciation, et ce d'autant plus qu'un véritable bilan de la qualité des services est absent. Il y a donc un véritable agenda de recherche sur l'évaluation du rapport qualité-prix des SIEG en Europe qui devrait respecter les principes suivants : collecte d'une information utile et pertinente au niveau national, respect du principe de subsidiarité par l'association des régulateurs sectoriels et nationaux et principe d'indépendance. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | https://www.persee.fr/doc/pomap_0758-1726_2006_num_24_3_2332 |