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Titre Les relations professionnelles européennes sous pression internationale - Une comparaison de six pays
Auteur Guglielmo Meardi
Mir@bel Revue La Revue de l'IRES
Numéro no 74, 2012/3
Page 35
Résumé Cet article contient une évaluation des effets de l'internationalisation sur la régulation des relations de travail dans les six pays les plus peuplés de l'Union européenne (Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Espagne et Pologne, comprenant 70 % de la population de l'UE), sur la base d'entretiens et sources secondaires sur les évolutions des relations professionnelles entre 1992 et 2012. L'analyse se concentre sur les pressions internationales qui touchent les trois acteurs principaux des relations professionnelles, à savoir les entreprises multinationales (employeurs), les migrations (salariés) et les organisations internationales, en particulier l'UE (l'Etat). Ces trois forces tendent à remettre en cause les modalités nationales de relations professionnelles et à soumettre les mécanismes politiques aux exigences marchandes, mais il arrive que les traditions politiques nationales parviennent à tempérer ces processus. En effet, les institutions, bien qu'affaiblies, résistent aux solutions les plus radicales que le marché tente de leur imposer et les relations professionnelles demeurent trop complexes pour être réformées et individualisées sans que des problèmes juridiques et politiques se posent.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais European Industrial Relations Under International Pressure
The article assesses the effects of increased internationalisation on the regulation of industrial relations in European countries. It is based on interviews and secondary sources on industrial relations developments between 1992 and 2012 in the six largest EU countries (Germany, France, UK, Italy, Spain and Poland – accounting for over 70% of the EU population). The analysis has focused on the international pressures affecting the three main actors of industrial relations: multinational companies (on the employer side); migration (on the employee side); and international organisations, with particular regard to the EU (on the State side). All three forces converge in undermining the potential of national industrial relations arrangements and subordinating political arrangements to market imperatives – but it emerges that national political traditions are still important in shaping these influences. Institutions, even if weakened and displaced, resist extreme market solutions and industrial relations remain too complex to be easily reformed and individualised, involving legal and political difficulties.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RDLI_074_0035