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Titre Les CHSCT : une institution en mal de connaissances ? Le cas des risques cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction
Auteur Ludovic Jamet et Arnaud Mias
Mir@bel Revue La Revue de l'IRES
Numéro no 74, 2012/3
Rubrique / Thématique
Dossier. Expertise, syndicalisme et conditions de travail
Page 75
Résumé Les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail traitent un spectre de questions de santé au travail de plus en plus large et disposent de droits potentiellement puissants pour peser sur la prévention des risques professionnels dans les entreprises. Mais leur influence reste très contingente car elle repose fondamentalement sur la qualité des processus de délibération qui s'y déploient. Prenant appui sur une enquête menée sur les risques cancérogènes, mise en regard avec d'autres études récentes, cet article montre que, loin d'être données, les connaissances nécessaires à la pratique de représentation sont une ressource à construire à travers les échanges permis par l'instance, avec l'employeur comme avec les acteurs institutionnels. Surtout, le sens et la place donnés à la forme spécifique de savoir portée par les représentants des salariés façonnent des modes de fonctionnement très contrastés de l'instance.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Health, Safety and Working Conditions Committees (CHSCT): An Institution Lacking Knowledge?
Health, safety and working conditions committees deal with an increasingly broad spectrum of issues concerning health at work. They have rights that are potentially powerful regarding the prevention of occupational risks in the workplace. However, their influence remains very contingent, because it depends on the quality of the process of deliberations. Using a survey of carcinogenic risks and comparing it with other recent studies, this article shows that – far from automatically existing – the knowledge, which is necessary to have in order to carry out one's function as a representative, is a resource that needs to be built through discussions with the employer and institutional actors – as is authorised by the body. Above all, the meaning and place given to the specific form of knowledge brought by employee representatives shape the very different ways in which this body functions.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RDLI_074_0075