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Titre Qui (re)travaillera la donnée ?
Auteur Dominique Cotte
Mir@bel Revue I2D - Information, données & documents (anciennement : Documentaliste - Sciences de l'information)
Numéro vol. 50, no 3, 2013 Les métiers de l'information et la "donnée"
Rubrique / Thématique
Dossier : Les métiers de l'info et la « donnée » : Analyse d'un monde en mutation
Page 24-25
Résumé À lire ce que l'on dit sur les sites et blogs spécialisés du « nouveau » métier de data scientist, la prise en compte des savoirs de l'information-documentation dans l'aventure de la « data » serait mal partie : l'informaticien, et mieux encore le mathématicien, le statisticien et l'ingénieur sont présentés comme les seuls véritables héros de cette histoire. Compte tenu de l'extrême sophistication des outils et de leur très haute technicité, ce discours n'est pas en soi illégitime. Mais il laisse dans l'ombre la question épineuse de « ce que l'on fait » avec ces données et les résultats de leur traitement. Si leur évidente utilisation par le marketing renvoie là encore à des compétences économiques et commerciales, quid de leur usage pour le pilotage des politiques publiques, pour la recherche scientifique au sens large, pour la détection de phénomènes nouveaux, pour l'analyse des grandes tendances sociologiques et sociétales, pour la valorisation des patrimoines culturels, pour la facilitation du travail collaboratif dans les entreprises ?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Who will (re)work data?
When you read the websites and specialized blogs on the “new” profession of “data scientist”, you don't see much about the skills of the information/librarian specialist in this new adventure. It's true that the tools used are very sophisticated and highly technical. But they ignore the prickly question of “what one does” with data and the results of processing. If the obvious utilization of data by the marketing sector relies on the skills of salespersons and economists, what about their use for piloting public policies, for scientific research in the broadest sense, for detecting new phenomena, for analyzing broad sociological and societal trends, for promoting cultural heritage or for facilitating collaborative work in the private sector?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=DOCSI_503_0024