Titre | Sciences sociales, pratique réflexive et contextes formatifs en Italie | |
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Auteur | Elena Besozzi | |
Revue | Carrefours de l'éducation | |
Numéro | no 12, novembre 2001 Varia | |
Page | 116-125 | |
Résumé |
La pratique réflexive est
ici analysée du pointde vue de la sociologie
de l'éducation, prenant
en considération les
contextes formatifs
italiens. L'accent est
mis sur la réflexivité
en tant que phénomène social, pro
blème méthodologique et instrument
pour la recherche. La réflexivité est
avant tout le mouvement qui relie
l'intérieur du sujet et l'extérieur de
lui-même. Mais la réflexivité est aussi
un mouvement dans la société. Le
sujet de l'action et la vie quotidienne
deviennent les points de départ de
l'analyse sociale, selon un paradigme
constructiviste et interactionniste. Le
virage épistémologique est évident et
très important pour la théorie et pour
la méthodologie de la recherche
sociale.
Mais la réflexivité se présente surtout comme une rupture. Cet aspect
est souligné par plusieurs auteurs.
La pratique réflexive dans l'institution scolaire se revèle d'une façon
problématique parce qu'elle casse
l'ordre institutionnel : la réflexion-en-cours-d'action pose une menace
potentielle au système conservateur
dans lequel les enseignants vivent.
Il est intéressant de voir que la pratique réflexive modifie les conditions
de la recherche, c'est-à-dire que la
recherche est toujours un changement. Des exemples en Italie montrent comment la pratique de
recherche peut être fondée sur une
méthodologie réflexive. On a appliqué la méthodologie réflexive à la formation initiale et continue des enseignants et donc à leur cycle de vie, ce
qui a mis en évidence un dynamisme
entre le sujet, ses compétences et les
actions institutionnelles. La réflexion-en-cours-d'action permet de pratiquer
l'innovation et d'en avoir le contrôle. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_012_0116 |