Titre | « Les Cervelines » ou les femmes indésirables : L'étudiante dans la France des années 1880-1914 | |
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Auteur | Jean-François Condette | |
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Revue | Carrefours de l'éducation |
Numéro | no 15, mai 2003 Varia | |
Page | 38-61 | |
Résumé |
Les étudiantes affir-ment progressive-ment mais diffici-lement leurne sont que 965 inscrites en
présence dans
l'Université française entre 1880
et 1914, au prix
de multiples combats. Si elles
1899-1900 (03,2 % du total des
inscriptions), elles sont désormais 4254 à la veille de la
Première Guerre mondiale
(10 % environ du total). Leur
présence dans les facultés rencontre cependant de multiples
résistances et donne lieu à un
intense débat, en particulier au
sein de la Société de
l'Enseignement supérieur, pour
savoir s'il faut créer des universités féminines spécifiques.
L'étudiante est finalement acceptée sur les bancs de l'université
traditionnelle mais elle subit
durablement les effets d'un système scolaire sexiste qui lui
donne une formation secondaire
peu adaptée aux études supérieures. La réussite passe alors
par un travail personnel considérable de remise à niveau. Dans
la société, mais aussi dans la littérature à succès, la figure de
l'étudiante apparaît souvent très
négativement; elle est une « cerveline », une adepte de la raison
pure qui va à l'encontre de la
nature et de l'ordre social,
reniant sa mission première de
mère et d'épouse. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_015_0038 |