Titre | La délinquance juvénile autorévélée : le cas de la Belgique | |
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Auteur | Claire Gavray, Nicole Vettenburg | |
Revue | Carrefours de l'éducation | |
Numéro | no 24, novembre 2007 Regards sur l'adolescence | |
Page | 53-72 | |
Résumé |
Cet article s'intéresse aux déterminants de la délinquance juvénile au départ de données
issues de trois enquêtes belges récentes. Chacune
d'elle a eu recours à la méthode d'auto-révélation et
a questionné les jeunes sur des aspects variés de sa vie.
Les résultats obtenus sur base d'analyses de régression
confirment un impact important de facteurs familiaux
et scolaires.
L'insécurité familiale dans ses aspects objectifs (lieu
de vie du jeune et présence de ses parents) ou subjective (intérêt perçu des parents à l'égard du jeune) se
révèlent jouer un rôle en matière de passage à l'acte
déviant, mais cela surtout dans le groupe masculin.
En fait, les résultats montrent que l'intensité de la
délinquance comme les impacts familiaux et scolaires varient en fonction d'effets croisés entre rapports
sociaux de classe et de sexe. Le facteur scolaire intervient pour chaque enquête de manière très significative : l'entente avec les professeurs protège de manière
importante de la délinquance, quel que soit le groupe
étudié. Au-delà de ce résultat, on voit que seulement
au sein du groupe de filles de l'enseignement général, l'investissement et les perspectives scolaires font
diminuer le risque de délinquance. Par ailleurs, c'est
parmi les filles fréquentant un type d'enseignement
moins valorisé que les efforts d'encouragement, de
soutien au développement personnel jouent de manière
la plus ciblée ce rôle de prévention. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_024_0053 |