Titre | Les associations générales d'étudiants en France et le politique (1881-1914). : 2e partie : les espoirs déçus du régime républicain : limites et contestation des AGE | |
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Auteur | Jean-François Condette | |
Revue | Carrefours de l'éducation | |
Numéro | no 24, novembre 2007 Regards sur l'adolescence | |
Page | 149-158 | |
Résumé |
Longtemps interdites, les associations d'étudiants
se multiplient en France à partir de 1880 avec
le soutien du pouvoir républicain. Ce soutien repose
sur une triple exigence de solidarité qui doit être à la
fois être universitaire (entre les étudiants des facultés,
entre étudiants et enseignants), sociale (envers les
plus démunis) et internationale (entre les jeunesses
du monde). Ces associations doivent aussi permettre
de fédérer la jeunesse et de diffuser parmi elle, les
valeurs républicaines et l'idéal patriotique tout en
se transformant en sociétés de secours mutuels. Les
années 1881-1890 voient le développement des associations
générales d'étudiants dans les grandes villes
qui possèdent des facultés alors qu'en 1907 apparaît
une structure fédérative, l'Union nationale des associations
d'étudiants de France, ancêtre de l'UNEF.
Les espoirs des élites enseignantes et politiques sont
cependant assez vite déçus car les associations n'ont
pas la docilité escomptée. Elles organisent certes de
nombreuses oeuvres en faveur des étudiants mais elles
se transforment aussi en structures revendicatives
qui interpellent les pouvoirs publics, pour demander
des réformes. Les associations ne rassemblent aussi
constamment qu'une minorité des étudiants inscrits
dans les facultés tandis que se développent des mouvements
concurrents qui regroupent les étudiants selon
leurs affinités politiques. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_024_0149 |