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Résumé |
Les propos de Verret (1975), puis ceux de Johsua et Dupin (1993), témoignent de la nécessité de construire des situations d'apprentissage artificielles en vue d'un objectif déterminé. Ces situations nécessitent notamment une transposition didactique des savoirs c'est-à-dire « des mécanismes généraux permettant le passage d'un objet de savoir à un objet d'enseignement » (Johsua & Dupin, 1993, p. 193). Toutefois, comme le signalent Chevallard et Johsua (1991), nous arrivons au paradoxe suivant : le texte procède linéairement et un savoir est rarement « linéarisable ». L'influence de la structuration hypertextuelle des cours dans les situations d'apprentissage entre dans cette perspective et pourrait permettre d'apporter des indicateurs en la matière. En effet, les structures hypertextuelles peuvent présenter l'avantage de la flexibilité cognitive (Spiro et al., 1991) : plusieurs représentations d'un même objet ont la possibilité de se mouvoir à l'expression de divers modes de pensée. |