Titre | La politique d'escompte de la Banque de France et ses permanences (1857-1870) | |
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Auteur | Hervé Vuillaume | |
Revue | Cahiers d'économie politique | |
Numéro | no 52, printemps 2007 Varia | |
Page | 135-156 | |
Résumé |
Principale dispensatrice du crédit dans un pays qui en était avide, dotée d'un privilège exclusif, la Banque de France maintint son taux d'escompte au niveau fixe de 4 % pendant plus de 26 ans, de 1820 à 1847. La violence et la récurrence des crises monétaires, les transformations des modes de paiement, le développement de nouvelles théories économiques sur la solidarité des marchés financiers, la conduisirent à appliquer une politique de mobilité de son taux d'escompte, qui constitue une rupture majeure avec ses pratiques antérieures. De nouveaux débats se développent parmi les économistes quant aux conséquences de cette politique et quant à l'opportunité même de la mobilité de l'escompte, dans la perspective nouvelle de la solidarité des marchés financiers. Ils rejoignent d'anciennes controverses, que la politique de mobilité a ravivé, sur les missions qui incombent à la Banque en matière de crédit : saint simoniens et défenseurs de la Banque continuent ainsi à croiser le fer sur le nouveau champ de bataille de la mobilité de l'escompte. Si les controverses sur le monopole et la liberté d'émission ont largement occulté ces débats anciens et nouveaux sur la mobilité de l'escompte, ces derniers n'en demeurent pas moins vivants et riches sur le plan de l'analyse économique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEP_052_0135 |