Titre | Les historiens anglais et le schisme d'Henri VIII. Un siècle d'historiographie (1900-2004) | |
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Auteur | Jean-Pierre Moreau | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Tome 57, octobre-décembre 2004 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 389-398 | |
Résumé |
Si tous les faits relatifs au schisme sont connus, les historiens n'ont pas cessé de s'opposer à propos de leur interprétation, y compris depuis la fin du xixe siècle, depuis que les a priori confessionnels sont censés avoir disparu dans une discipline intellectuelle devenue scientifique. Les différences sont alors largement méthodologiques bien qu'aussi, insidieusement, idéologiques.
Au risque de schématiser, quatre « écoles » ont tour à tour dominé au xxe siècle. D'abord celle de Pollard et de ses successeurs, préoccupés de politique, souvent dans une perspective whig. Ensuite, A. G. Dickens a donné priorité aux facteurs religieux et souligné l'essor d'une vigoureuse religion endogène sur les ruines du catholicisme. Puis les revisionists ont inversé l'image de l'Église à la veille du schisme et contesté le succès d'un protestantisme imposé « d'en haut ». Enfin les post-revisionists recherchent comment les mentalités ont évolué vers l'acceptation ? pas obligatoirement contrainte ? d'une nouvelle religion. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_574_0389 |