Titre | Nothing More to Say : William Golding's Egyptian Journal and the Fate of the Orientalist | |
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Auteur | Frédéric Regard | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Tome 58, avril-juin 2005 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 141-153 | |
Résumé |
Cet article est consacré au journal de voyage de William Golding, An Egyptian Journal (1985), dont Faber and Faber lui avait passé commande alors que le romancier était au sommet de sa gloire. Je veux démontrer que le récit procède à une déconstruction des orientations métaphysiques de l'auteur, notamment en mettant en scène un dialogue déconcertant entre le même et l'autre. Ceci m'amène à critiquer la théorie d'Edward Said selon laquelle les orientalistes, d'hier et d'aujourd'hui, se sont toujours attachés à transformer l'imaginaire en une technique de pouvoir. Empruntant à Jean-Jacques Lecercle son concept d'« imposture » pragmatique, je démontre au contraire que le touriste et le gournaoui, l'orientaliste et l'Égyptien, sont désormais produits par le texte comme deux «alter egos.» Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_582_0141 |