Titre | An aesthetics of performativity: Patricia Duncker's art of simulation in James Miranda Barry | |
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Auteur | Christian Gutleben | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Volume 60, avril-juin 2007 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 212-225 | |
Résumé |
Face aux critiques réitérées au sujet du pastiche et de la simulation réputés cantonner la fiction contemporaine à une logique de répétition et à un enfermement dans le passé, Patricia Duncker propose avec James Miranda Barry un roman où principes d'écriture et préoccupations thématiques, codes romanesques et motifs diégétiques se regroupent précisément autour de la notion de simulation. D'ordre sexuel pour le protagoniste et d'ordre stylistique pour l'auteur, la simulation devient créative dans la mesure où elle s'inscrit dans un cadre au double encodage où le langage romanesque est hybride et où la démarche imitative est revisitée avec une ironie critique et autoréflexive. En montrant que sexe et texte peuvent être fabriqués, imités, contrefaits, Duncker entreprend d'exploiter le concept de performativité pour l'élever au rang de principe esthétique. Par ses références intertextuelles très développées, par ses commentaires métatextuels récurrents et par ses procédés hypertextuels fort sophistiqués, James Miranda Barry harmonise toutes les pratiques textuelles pour placer au centre du dispositif romanesque, sur le plan discursif et sur le plan diégétique, l'hégémonie de la logique performative. Qu'elle soit textuelle ou sexuelle, c'est bien la performativité qui assure l'unité esthétique de ce roman des mises à nu et des remises en cause ? idéologiques et ontologiques. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_602_0212 |