Contenu de l'article

Titre La présidence en exil : la fermeture de l'exécutif sous George W. Bush
Auteur Vincent Michelot
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Volume 60, octobre-décembre 2007
Rubrique / Thématique
Articles
Page 453-465
Résumé Cet article explore les fondements de la nouvelle présidence impériale que George W. Bush a construite. Celle-ci est, selon nous, le produit d'une rencontre exceptionnelle d'éléments historiques et constitutionnels qui ont entraîné l'une des évolutions les plus controversées du système politique américain depuis deux siècles. L'article, qui commence par une généalogie de l'impérialisation de la présidence, retrace les caractéristiques de l'affrontement entre Congrès et présidence après le Watergate, période qui a vu la formulation d'un discours de la « présidence en exil ». Une deuxième partie, qui pourrait s'intituler « la restauration », décrit le manque de légitimité du mandat populaire de George W. Bush, à la suite des élections de 2000 et de 2004, et le paradoxe lié à l'extraordinaire projet de recomposition du politique conduit par Karl Rove. La troisième partie étudie le recours au privilège de l'exécutif et aux déclarations de signature comme symboles de la fermeture de l'exécutif américain et de son refus de se soumettre au système des freins et contre-pouvoirs. La thèse de cet article est simple : la présidence Bush est impériale non tant dans la quantité de pouvoir qu'elle exerce mais en raison de la mise en échec préventive et systématique des contre-pouvoirs susceptibles de s'exercer contre l'exécutif.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_604_0453