Titre | Reste et résistance linguistique : le langage métaphorico-fantastique dans Riddley Walker de Russell Hoban | |
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Auteur | Sandrine Sorlin | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Volume 61, janvier-mars 2008 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 31-42 | |
Résumé |
Dans le roman de Russell Hoban, le langage de l'humanité du futur (revenue à l'âge de fer après l'explosion de la bombe atomique) n'a pas subi la même régression que la civilisation. Il a survécu à la catastrophe en faisant montre d'une redoutable force de résilience. Capable de se reconstruire sur des ruines linguistiques, il semble se rétablir beaucoup plus vite que les hommes. La langue est aussi tout ce qui « reste » de la civilisation précédente : résistance à l'oubli, elle porte le poids du passé au creux de ses signifiants. Le langage métaphorico-fantastique de l'?uvre est un langage déformé, altéré, un langage de « l'entre-deux », qui permet au lecteur d'appréhender une réalité peu commune : dans Riddley Walker, c'est le langage qui produit le monde. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_611_0031 |