Titre | Swinburne par lui-même, ou la preuve par l'absurde | |
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Auteur | Marc Porée | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Volume 62, avril-juin 2009 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 134-145 | |
Résumé |
Rien de tel qu'un auto-pastiche pour mettre en lumière les maniérismes d'un écrivain. À condition de ne pas en rester là, et de confronter en retour « Poeta Loquitur » et « Nephelidia » à l'original de la production de Swinburne. Autant par respect pour le poète, et ils ne sont pas nombreux à le faire, qui attire lui-même l'attention sur ses propres travers, que par égard envers sa poésie qui vaut assurément mieux que son travestissement absurde, fût-il brillant. C'est l'occasion, mais là n'est pas le propos central de l'article, de confirmer qu'une bonne partie de l'?uvre de Swinburne a partie liée avec la parodie « sérieuse », ainsi que le dirait Genette. Rien de tel, ensuite, qu'un détour par une réflexion de Yves Bonnefoy, pour s'interroger sur la pertinence de la notion de « présence » chez Swinburne, en particulier dans « The Lake of Gaube ». On finira de mettre à l'épreuve sa poétique, à la lumière cette fois des vertus prêtées par Roland Barthes à l'« inexpression ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_622_0134 |