Titre | « A most pleasurable antiphony » : Dialogues d'auteurs et aspects de la réflexivité dans Lolita de Vladimir Nabokov et Stanley Kubrick | |
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Auteur | Yannicke Chupin | |
Revue | Etudes anglaises | |
Numéro | Volume 62, octobre-décembre 2009 | |
Page | 415-427 | |
Résumé |
Cet article examine la narration et l'écriture réflexives dans Lolita de Vladimir Nabokov et son adaptation par Stanley Kubrick. Saturé de références à sa propre artificialité, le roman offre une nouvelle illustration du paradoxe de l'écriture réflexive, à savoir sa capacité à soutenir une tension dramatique tout en la mettant constamment en danger. Peut-être parce qu'au regard de cette écriture, le film de Kubrick apparaît franchement réaliste, les efforts du réalisateur pour répondre aux divers jeux réflexifs mis en place par le roman ont souvent été sous-estimés. L'article se propose de les examiner et de déterminer la façon dont le texte de Nabokov a inspiré au réalisateur une réflexion cinématographique sur le pouvoir de la fiction. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article focuses on the process of self-conscious narration and writing as it operates in Nabokov's Lolita and in its adaptation by Stanley Kubrick. Saturated with references to its own creation, Nabokov's text raises questions on the nature of fiction and the reader's relation to it. Because Kubrick's film is set in an overall realistic atmosphere and makes little use of the cinematic trouvailles Nabokov wrote into the film scenario, the devices used by the director to provide a visual response to the novel's involuted effects have often been downplayed. In examining those devices, this article seeks to determine in what ways Nabokov's self-conscious writing inspired Kubrick's own cinematic reflection on the power of fiction. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_624_0415 |