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Titre Les Lyrical Ballads au risque de l'arithmétique
Auteur Marc Porée
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Volume 64, juillet-septembre 2011
Rubrique / Thématique
Articles
Page 273-287
Résumé Le présent article entend soumettre à l'épreuve des textes constitutifs du recueil d'origine des Lyrical Ballads l'hypothèse d'une lecture mettant en œuvre les grandes opérations qui relèvent de l'arithmétique. Bien qu'apparemment récusée par la fillette de « We Are Seven », l'arithmétique représentée, mais aussi représentante, fonctionne à de nombreux niveaux du texte : génétique, formel, thématique, symbolique. La première partie revient sur les modalités d'une écriture à deux mains, avant de se pencher sur le motif de l'étrangeté, revisité à la lumière d'une arithmétique « double », tantôt fantomale tantôt fantastique, mais toujours hantée par les puissances du nombre, sans s'interdire l'approche par la numérologie. La deuxième partie explore l'immense jouissance qu'il y a à élire domicile dans le grand nombre, alors même que le recueil est peuplé de figures de solitaires. La troisième partie s'attarde sur le cas particulier posé par la logique soustractive à l'œuvre dans le recueil, ainsi que sur les opérations mentales qui président à ce que les nombres croissants finissent toujours par l'emporter.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The aim of the present paper is to further the hypothesis of an arithmetic-driven reading of the poems forming the original edition of the Lyrical Ballads of 1798. Though apparently refuted by the eight-year old girl-speaker of “We Are Seven,” arithmetics, whether represented or representing, remains present at numerous levels of the text: genetic, formal, thematic and symbolic. The first section revisits the circumstances of Coleridge's and Wordsworth's writing à deux, before addressing the issue of strangeness, in light of a “double” arithmetics, now ghostly, now fantastic, but always haunted by numbers and, albeit to a lesser degree, by numerology. The second part explores the immense delight experienced in the presence of great numbers, even though solitary figures abound in the collection. The third section dwells on the particular case provided by subtraction as it seems to dominate most poems, as well on the mental operations that see to it that increasing numbers always seem to prevail in the end.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_643_0273